Dimanche 3 mars, Mgr Ioan Casian était présent parmi les fidèles de la Cathédrale Saint-Georges à Saint-Hubert. L’hiéromoine Paisie Buhnilã, les prêtres Daniel Sandu et Traian Petre Constantin et le diacre Cãtãlin Gheorghiu ont servi avec le hiérarque roumain du Canada.
À la fin de la Divine Liturgie, l’hiérarque a dit:
L’apôtre Paul attire notre attention dans la première Épître aux Corinthiens sur le fait que le jeûne ne consiste pas seulement en une abstention de plats normaux. Ce n'est pas cela qui nous mènera devant Dieu. Cet exercice est un exercice ascétique qui nous aide à affiner l’épaisseur de nos passions charnelles pour mieux ressentir le travail de l’âme.
Parlant du texte de l’Evangile du Dimanche du Jugement Dernier, il a mentionné:
Il y a deux jugements: le jugement particulaire, immédiatement après la mort, qui reste provisoire parce que l'Église peut prier afin de faire descendre la miséricorde de Dieu sur ceux qui ont vécu d’une manière inappropriée et de changer leur état de souffrance en joie et bénédiction vers le salut; le jugement dernier, générale, nous met dans un état définitif et éternel.
Le texte nous dit qu'il y a un moment où tout sera pesé par Dieu à la lumière de la vocation qu'il avait destinée à sa création et de la manière dont elle s'est accomplie ou non. Le jugement sera fondé sur l’amour miséricordieux que nous avons manifesté ou non - par le soin pour les affamés, les assoiffés, les démunis, les malades, de ceux en besoin, des malades ou des prisonniers. L'attention portée à Dieu se manifeste dans le soin de celui qui est dans le besoin et dans les problèmes. Ils sont les frères ‘trop petits’ avec qui Il est solidaire. Ils sont l'image et la ressemblance de Dieu. En prenant soin d’eux, nous faisons effectivement le nécessaire pour qu’ils puissent accomplir leur vocation donnée par Dieu.
Le temps et les gens arrivent au jugement dernier à passer au travers d’une radiographie du point de vue de la finalité pour laquelle ils ont été créés afin de constater s’ils ont ou n’ont pas rempli leur vocation c’est-à-dire d’être porteurs de ou vers l’éternité. Il y a un moment de vérité qui montre que le monde ne peut rester dans la confusion et dans l'injustice qui signifierait la victoire du mal. Les deux ne peuvent pas être le critère ultime de ce monde. Ils peuvent être provisoires, mais nullement définitifs, car notre Dieu est le Soleil de justice et de vérité. De la même façon soyons en tant que chrétiens des personnes qui répandent autour de nous justice et vérité.
En continuation les enfants de l’école du dimanche ont organisé un bref programme artistique de chansons et de poèmes. Les réponses à strana ont été données par le groupe de musique psaltique dirigé par Valentin Botu et Stefanos Atenagoras. Le repas communautaire a terminé le programme de la journée.