"La 5ème semaine du Grand Carême a un caractère particulier donné par deux offices religieux spéciaux célébrés alors" - a déclaré l'évêque Ioan Casian, à la fin de l’Acathiste de l’Annonciation à cathédrale épiscopale.
"Cette semaine, l'Église célèbre le Canon de Saint-André le Crétois dans son intégralité, montrant la profonde repentance de l'homme devant Dieu. Le Créateur ne laisse pas l'homme dans la profonde tristesse du péché, mais lui procure la joie de l'espoir et de l'éternité. Après le dimanche du Pardon et le canon de Saint-André, la première semaine du Grand Carême, suit le dimanche de la victoire de l'Orthodoxie, ce qui signifie l'espoir et le courage qui découlent de la lumière des icônes représentant le Christ selon notre chair, présent parmi nous pour notre salut. Les ténèbres du péché et la tristesse de la désobéissance et de l’éloignement de Dieu se transforment en joie de la solidarité du Créateur avec sa créature et en la certitude de la possibilité du salut par la grâce, la foi et les bonnes œuvres. »
"De même, après le sentiment profond d’être pécheur exprimé par la récitation du canon de Saint André au milieu de la cinquième semaine, nous nous réjouissons de la par la célébration de l'acathiste de l’Annonciation qui parle de la Vierge Marie recevant le Fils de Dieu au nom de toute l'humanité à travers l'incarnation et Sa naissance au monde pour notre salut "- a continué le hiérarque du Canada.
"L’âme de l’homme qui a effectué ce pèlerinage à la rencontre du Christ ressuscité atteint le point où il jouit d’une victoire similaire a celle des saints, dans notre cas de Sainte Marie d’Égypte. Elle est l’image de l’homme vivant et connaissant les ténèbres du péché, mais qui, par la grâce de Dieu et par un profond repentir personnel, devient un modèle de sainteté pour toute l’humanité.
La 5eme semaine se termine par un sentiment de joie pour celui qui reçoit la bonne nouvelle de naître le Christ au monde par la parole et par l’exemple de la vie. L’Annonciation devient le prototype de la bonne nouvelle de Dieu envers l'homme quant à la réalité de son salut "- a conclu le hiérarque.