Mercredi 10 avril, Monseigneur Ioan Casian a célébré le service du chanoine de Saint-André de Crète à la cathédrale Saint-Georges de St-Hubert. Le père Traian Constantin Petre était présents.
PS Sa a commencé sa parole en disant:
Dans la cinquième semaine, le canon de Saint André de Crete est prononcé dans son intégralité. Déjà, la longueur de sa récitation comparée à la première semaine du Grand Carême montre les progrès accomplis par celui qui a suivi la voie du jeûne et de l'ascèse.
Le dialogue que nous voyons dans le texte du canon est entre l'âme et Dieu, entre l'humanité et la divinité. Bien qu’il parle des siècles plus tard, celui qui le traverse a le sentiment de la solidarité avec tous ceux qui ont traversé le temps. C'est un dialogue de l'homme actuel de son époque, qui reste solidaire avec la chute des justes dans l'Ancien Testament. Par la grâce de Dieu, ils ont réussi à transformer ces événements en moments de connaissance de la voie de Dieu, de la puissance de son aide bienveillant et de son renforcement spirituel.
Le dialogue passe également par la mémoire de la Sainte Mère de Dieu, des Saints Apôtres, de la Sainte Marie d'Égypte et de Saint André de Crète, représentants du Nouveau Testament, du temps de la grâce et de la vérité. Le texte du canon de saint André révèle l'homme dans son unité historique tout au long de l'histoire humaine.
La refrain ‘Aie pitié de moi, mon Dieu, aie pitié de moi', est le cri de l'homme qui vient de la profondeur des ténèbres du péché et du désespoir de Dieu qui par grâce a l'espoir de l'aide divine. La repentance est un escalier qui relie le ciel à la terre.
Les réponses au pupitre ont été données par Valentin Botu.