À tout le clergé monastique, au clergé des paroisses
et aux fidèles du Patriarcat Roumain,
Grâce, joie et paix de Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit,
et de nous bénédictions pastorales!
Respectables ministres des saints autels,
Bien-aimés frères et sœurs dans le Seigneur,
Du point de vue liturgique, nous sommes dans une période de profonde et incroyable beauté spirituelle. C’est le temps du Grand Carême, durant lequel nous nous efforçons, chacun d’entre nous, de récupérer ce que nous avons perdu en acceptant la présence du péché dans nos vies. Je veux dire, l'état paradisiaque, la grâce et la pureté
du cœur, pleinement et véritablement acquises dans le Sacrement du Baptême, et constamment actualisé à travers les autres Sacrements de l'Église Orthodoxe.
Le sens profond du Grand Carême consiste en un voyage ascétique de quarante jours, comme renonciation radicale aux péchés à travers le Sacrement de la Confession et en communiant plus souvent d’une façon plus consciente au Corps et au Sang du Seigneur Jésus Christ Crucifié et Ressuscité, qui a vaincu le péché, l'enfer et la mort et nous a fait participer à la lumière sans fin et à la vie éternelle.
Après une semaine de jeûne et de prière intenses, l'Église nous offre l'occasion bénie de méditer sur la signification du dimanche d'aujourd'hui, appelé de l’Orthodoxie. C’est le dimanche où nous sommes appelés à conscientiser, humblement et dignement, l’identité, l’unité et l’actualité de notre foi.
Être orthodoxe ne signifie pas seulement appartenir à une institution religieuse,
mais c’est surtout un mode de vie incarné dans la tradition dogmatique, liturgique et philanthropique de l'Église Orthodoxe. Cela signifie la juste foi, la juste manière de vivre et la juste manière d’agir. L'Orthodoxie est cette beauté dont l’un des théologiens les importants du 20eme siècle parle dans les mots suivants: "Oui, il y a une beauté spéciale, spirituelle, qui ne pouvant pas être capturée dans des formules logiques, est en même temps le seul vrai moyen qui nous permet de définir ce qui est et n’est pas Orthodoxe. Les connaissances de cette beauté sont les Pères Spirituels, maîtres dans "l’Art des arts", comme les Pères de l’Eglise appelle l’ascèse. Ceux-ci, pour le dire, "ont acquéri des compétences" dans le discernement de la valeur de la vie spirituelle. Le goût et la forme orthodoxes se sentent, mais ils ne peuvent pas être soumis à un calcul arithmétique; on contemple/voit l’orthodoxie, elle n'est pas prouvée. Voilà pourquoi pour quiconque veut comprenez l'orthodoxie, il n'y a qu'un seul moyen: l'expérience orthodoxe directe."[1]
L'orthodoxie est "le sel de la terre" (Matthieu 5:13), dont nous parle Jésus Christ dans l'Evangile. C'est la plénitude de la vérité et de l'intégrité de la vie humaine. L'orthodoxie est en même temps la foi et la manière de vivre justes. C’est la vie du Christ présent et actif dans la vie du chrétien orthodoxe pieux (Galates 2, 20 ; Colossiens 3, 3). Ce vivre dans l'esprit du Christ se voit surtout dans la vie des saints.
Fils bien-aimés et filles spirituelles,
Cette beauté de la vérité de la foi et de la sainteté de la vie chrétienne est célébrée le dimanche d'aujourd'hui. La origine de cette fête a comme fondement la lutte dogmatique et spirituelle de plus d'un siècle (726-843) des iconodoules contre ceux qui ont dénigré et méprisé les icônes sacrées, appelés iconoclastes.
Commençant par l'empereur Léon III l’Isaurien (717-741), l'iconoclasme est devenu la politique religieuse officielle de la cour impériale de Constantinople, qui a déterminé la réaction apologétique très rapide et très articulée de St. Jean Damascène (675-749), auteur de trois Traités contre des iconoclastes, dans lesquels il fonde la réalité et la signification de l'icône sur la vérité dogmatique de l'Incarnation du Fils éternel de Dieu. Ainsi, St. Jean Damascène déclare que l'icône est l'image qui représente la nature humaine visible du Fils invisible de Dieu: "Une fois", dit-il, "le Dieu immatériel et sans forme n'était pas peint du tout. Maintenant, cependant, par le fait que "Dieu est apparu dans la chair", je fais l'icône de l'image visible de Dieu. Je n’adore pas la matière, mais j'adore le Créateur de la matière, le Créateur qui s’est fait pour moi matière et Qui a accepté d’habiter la matière et Qui a accompli mon salut à travers la matière. Je ne cesserai pas d'honorer la matière par laquelle mon salut a été accompli (...). Nous ne diffamons pas la matière, car elle n’est pas indigne d'être honorée."[2]
Le septième Concile œcuménique de septembre-octobre 787 a mis fin à une longue ligne de persécutions et d'exiles pour ceux qui vénéraient les icônes. Les artisans de ce moment qui a restauré la vénération des icônes a été l'impératrice Irène (752-802)
et le patriarche Tarase de Constantinople. Basé sur la tradition biblique et patristique, à travers la définition dogmatique de ce concile, il a été établi que, la même vénération due à la Sainte Croix, doit être rendue aux sainte icônes: "similairement à la vénération de la Sainte Croix, la même vénération est due aux icônes faites par les couleurs ou le mosaïque, ou fait par tout autre matériel approprié, dans ses saintes Eglises de Dieu, sur les vases sacrés, sur les vêtements saints, sur les murs et sur le bois dans les maisons
et à cote des chemins; à savoir l'icône du Seigneur et notre Sauveur Jésus Christ et de notre Très Sainte Mère de Dieu, des saints anges, et de tous les saints et des bienheureux."[3]
La paix des orthodoxes qui vénéraient les saintes icônes saintes ne dura pas longtemps car elle a été perturbée par le couronnement de l'empereur iconoclaste Léon l’Arménien, qui a régné entre 813-820. La résistance théologique contre les iconoclastes
a été assumée dans cette période par Saint Théodore le Studite (759-826), qui a clarifié la base christologique de la vénération des icônes dans des mots simples: "Nous savons que le Fils de Dieu, étant vraiment homme, a été semblable à nous en tout. Et parce que l'homme peut être dépeint, cela signifie que Christ peut aussi être dépeint. Et l'icône peinte nous est lumière sacrée, souvenir en vue du salut pour ceux qui le voient se faisant baptisé, faisant des miracles, se laissant être crucifié, étant enterré, ressuscitant et montant au ciel, ne s’égarant pas du fait que ces choses ne les seraient pas ainsi, œuvrant avec le regard à la contemplation de l'esprit et soutenant à travers les deux la foi dans le mystère du salut."[4]
La victoire définitive de la vénération des saints icônes fut établie après presque trente années de persécution et de dénigrement de la part des iconoclastes à leurs encontre. Ainsi, dans le premier Dimanche du Grand Carême, le 11 mars 843, l'impératrice Théodora et le patriarche de Constantinople alors nouvellement élu, Methodius (843-847), soutenu par le peuple orthodoxe, suite à une réunion théologique sur la vénération des icônes qui a eu lieu quelques jours avant, sont allés ensemble en procession triomphale de l'Église de Blacherne à la Cathédrale Sainte Sophie, proclamant officiellement et définitivement le culte des icônes sacrées. Ainsi, à partir de 843, le premier dimanche du Grand Carême est devenu pour l’ensemble l’Église Orthodoxe le jour de la célébration de la victoire de la foi orthodoxe sur tous les hérésies, proclamant solennellement dans la Cathédrale Sainte Sophie, à la fin de la Divine Liturgie, le Synodicon de l'Orthodoxie, qui contient des acclamations à l’adresse des défenseurs de la foi juste et des anathèmes à l’adresse des hérétiques.
Cher(e)s fidèles chrétiens,
Le dimanche de l'orthodoxie révèle une vérité essentielle à notre vie chrétienne:
Dieu le Fils s’est fait homme à cause de l’amour parfait qu’Il a pour nous, en s'assumant notre nature avec toutes ses caractéristiques spécifiques à l’exception du péché. Alors, comme le dit saint Maxime le Confesseur, Christ: "se donne à nous, aux hommes, comme une empreinte de vertu et comme une icône vivante de la bienveillance et de l'amour pour Lui et entre nous, afin de persuader tous de répondre de la même manière." [5] Alors, l’incarnation du Fils éternel de Dieu a pour but l’union de l’home avec Dieu pour acquérir la vie éternelle. Par conséquent, comme le Saint Évangile, l'icône nous révèle l'amour de Dieu pour tous les hommes. À cet égard, St. Jean Damascène dit: "Ce qui est le livre pour ceux qui savent lire, l’icône est pour ceux qui ne savent pas lire. Et ce qui est la parole pour l’oui, l'icône est pour la vue, car avec l'aide de l'esprit, nous sommes unis avec l'icône."[6]
L'apôtre Paul appelle le Christ "l'image de Dieu invisible" (Colossiens 1, 15) pour nous, qui avons été créés "à l’image et à la ressemblance de Dieu" (Genèse 1: 26), c’est-à-dire, selon notre prototype, le Christ. Il est l'icône invisible de Dieu et nous sommes configurés spirituellement d’après cette icône, c'est-à-dire à l'image du Christ. Saint Théodore le Studite déclare à cet égard que l’honneur rendu à l’icône du Christ s’élève à la personne du Christ, pas vers le matériau de son icône: "L'icône du Christ n'est rien d'autre que le Christ, mis à part la différence de substance, comme cela a été montré à plusieurs reprises. C'est pourquoi son culte est un culte rendu au Christ, puisqu'il n'y a pas de culte rendu à la matière de l'icône, mais seulement au Christ Celui qui y est représenté. Et les choses qui ont une seule ressemblance n'ont qu'un seul culte."[7]
Puisque nous, hommes, sommes créés à l'image du Christ dans tout ce que nous faisons nous devons être en contact avec notre prototype, c'est-à-dire, de se souvenir de l'Évangile du Christ et de la manière de vivre du Christ, pour accomplir les commandements l'amour du Christ et à communier à Son Corps et à Son Sang. Seulement de cette manière nous devenons des icônes vivantes et sanctifiées de Dieu.
Malheureusement, nous ne sommes pas toujours en mesure de respecter nos pairs
comme également des personnes "à l'image de Dieu", c'est-à-dire des icônes vivantes du Christ. Pourquoi ? Parce que nous sommes captifs, sans aucun sens critique, de la civilisation artificielle du visuel, considérant que l'image exprime la vérité. Nous pouvons facilement voir que nous vivons à l'ère de la vidéocratie, quand "le mot est détrôné par l'image".[8] Plus nous sommes aujourd'hui envahis des images passagères et fugitives, plus le contenu de la communication, de la communion entre gens est appauvrie. Tout devient une image de la matière limité et éphémère, c’est-à-dire que nous "nous informons en voyant" sans nous rendre compte que "les images peuvent tromper plus que les mots" et cela "pour celui qui voie (et seulement ainsi) l'invisible n'existe pas".[9] Voilà pourquoi une image d'elle-même, une photo de soi devient pour moi une idole: je la poste sur tous les réseaux sociaux, j’ai hâte d’être largement distribué et apprécié, ce qui coïncide avec l'affirmation de moi-même parmi les autres. Je poste les plus des photos, alors j’existe. C'est important d'être vu par les autres, ne pas être regardé personnellement à travers les yeux des autres. D'ici l'idolâtrie commence à naître:[10] j'aime être adoré, apprécié selon les images que je veux sélectionner et livrer dans l'espace public et qui pourraient ne pas vraiment exprimer qui je suis au-delà de l'image extérieure.
Dans un tel contexte, le Dimanche de l’Orthodoxie, la communion des icônes saintes, est plus qu’actuelle, car l'icône sainte nous renvoie à une personne sainte éternellement vivante. Seulement à travers la lumière de la sainte icône, l'image ou la civilisation du visuel peut se débarrasser de l’autosuffisance, du narcissisme et du matérialisme opaque. Parce que le véritable but de l'icône n'est pas de la voir, de le transformer en objet de contemplation esthétique, mais de nous aider à vivre dans la présence de Dieu et des saints, nous voulons être vus, écoutés et aimés par le Dieu éternel et de tous ses saints, pas seulement des gens passagers et fugitives.
Par contre, quand on le comprend, on voit l’homme à côté de nous comme son icône ou l'image de Dieu, alors nous ne nous permettons plus l'immaturité spirituelle de le calomnier, de le mépriser, de le tromper, de le discréditer, de le juger, mais de l'aimer dans l'espoir que son âme guérisse, comme le Christ nous a aimés, de manière unique et plénière, sur la Croix, et nous a fait participer à la gloire de sa résurrection. Seulement une telle perspective nous aidera à comprendre que l'icône "sanctifie les temps et les lieux; d’une maison elle fait une église; de la vie intérieure d'un croyant, une vie perpétuellement en état de prière, liturgie intériorisée et ininterrompue"[11].
Chers fidèles orthodoxes,
Comme vous le savez, il est devenu une tradition de s’entraider d’une façon stable, à partir de ce premier Dimanche du Grande Carême, le Dimanche de l'Orthodoxie, par l’organisation d’une collecte pour le Fonds Missionnaire Central afin de soutenir des projets pastorales, missionnaires et social-philanthropiques de l'Église Orthodoxe Roumaine. C’est pour cela que nous vous exhortons avec tout l’amour, que chacun "donne comme il compte avec son cœur, ne pas avec regret ou à contrecœur car Dieu aime celui qui donne avec gaieté" (2 Corinthiens 9, 7), en soutenant, par votre offre, le travail missionnaire des paroisses isolées, où ne vivent que des personnes âgées, les monastères pauvres et les diocèses de Roumanie ou de la diaspora, qui ont des ressources financières maigres, qui ont besoin de lieux de culte pour préserver l'identité de le foi et en tant que nation, afin que, comme le dit l'apôtre Paul, "nous soyons capables d’apporter également du réconfort à ceux qui sont dans le chagrin." (2 Corinthiens 1, 4).
Nous remercions le Seigneur pour tous ses bienfaits offerts à nous et nous prions pour qu’Il nous aide à vivre le Carême de la Pâques Sainte comme une monté spirituelle vers l’union avec le Christ Crucifié et Ressuscité. Enfin, nous vous exhortons en utilisant les paroles de Saint Paul l’Apôtre: "Au reste, frères, soyez dans la joie, perfectionnez-vous, consolez-vous, ayez un même sentiment, vivez en paix; et le Dieu d'amour et de paix sera avec vous. Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser. Tous les saints vous saluent. Que la grâce du Seigneur Jésus Christ, l'amour de Dieu, et la communication du Saint Esprit, soient avec vous tous!" (2 Corinthiens 13, 11-14).
Président du Saint Synode de l'Eglise Orthodoxe Roumaine
† D a n i e l
Archevêque de Bucarest,
Métropolite de Muntenia et Dobrogea,
Locum Tenens du trône de Césarée de Cappadoce et
Patriarche de l'Église Orthodoxe Roumaine
† Teofan,
Archevêque de Iaşi
et Métropolite de Moldavie et Bucovine
† Laurențiu,
Archevêque de Sibiu
et Métropolite de Transylvanie
† Andrei,
Archevêque de Vad, Feleac et Cluj
et Métropolite de Cluj, Maramures et Salaj
† Irineu,
Archevêque de Craiova
et Métropolite d'Olténie
† Ioan,
Archevêque de Timisoara
et le Métropolite de Banat
† Petru,
Archevêque de Chisinau, Métropolite de
Bessarabie et l’Exarque des plaines
† Iosif,
Archevêque Orthodoxe Roumain d'Europe Occidentale
et Métropolite Orthodoxe Roumain de Europe Occidentale et Méridionale
† Serafim,
Archevêque Orthodoxe Roumain d’Allemagne, Autriche et Luxembourg et
Métropolite Orthodoxe Roumain d'Allemagne, Europe Centrale et du Nord
† Nicolae,
Archevêque Orthodoxe Roumain des États-Unis et
Métropolite Orthodoxe Roumain de des Amériques
† Nifon,
Métropolite honorifique, Archevêque de Târgovişte
et l'Exarque Patriarcale
† Teodosie,
Archevêque Tomis
† Pimen,
Archevêque de Suceava et Rădăuţi
† Irineu,
Archevêque d'Alba Iulia
† Varsanufie,
Archevêque de Râmnic
† Ioachim,
Archevêque de Roman et Bacau
† Calinic,
Archevêque d'Arges et Muscel
† Ciprian,
Archevêque de Buzau et Vrancea
† Casian,
Archevêque du Bas-Danube
† Timotei,
Archevêque d'Arad
† Ignatie,
Évêque de Huşi
† Lucian,
Évêque de Caransebes
† Sofronie,
Évêque Orthodoxe Roumain d'Oradea
† Iustin,
Évêque Orthodoxe Roumain
de Maramures et Satmar
† Nicodim,
Évêque de Séverin et Strehaia
† Antonie,
Évêque de Bălți
† Veniamin,
Évêque de South Bassarabia
† Vincențiu,
Évêque de Slobozia et Calarasi
† Andrei,
Évêque de Covasna et Harghita
† Galaction,
Évêque d'Alexandrie et Teleorman
† Ambrozie,
Évêque de Giurgiu
† Sebastian,
Évêque de Slatina et Romanati
† Visarion,
Évêque de Tulcea
† Petroniu,
Évêque de Salaj
† Gurie,
Évêque de Deva et Hunedoara
† Siluan,
Évêque Orthodoxe Roumain de Hongrie
et Locum Tenens de l'évêque de Dacia Felix
† Siluan,
L'Évêque Orthodoxe Roumain d'Italie
† Timotei,
Évêque Orthodoxe Roumain
Espagne et Portugal
† Macarie,
Évêque Orthodoxe Roumain
de l'Europe du Nord
† Mihail,
Évêque Orthodoxe Roumain
d'Australie et de Nouvelle-Zélande
† Ioan Casian,
Évêque Orthodoxe Roumain du Canada
† Varlaam Ploieșteanul,
Évêque vicaire patriarcal
† Ieronim Sinaitul,
Évêque vicaire patriarcal
† Timotei Prahoveanul,
Evêque vicaire de l'Archidiocèse de Bucarest
† Calinic Botoșăneanul,
Evêque vicaire de l'Archidiocèse de Iaşi
† Ilarion Făgărășeanul,
Evêque vicaire de l'Archidiocèse de Sibiu
† Vasile Someșeanul,
Evêque vicaire de l'Archidiocèse
de Vad, Feleac et Cluj
† Paisie Lugojeanul,
Evêque vicaire de l'Archidiocèse de Timisoara
† Marc Nemțeanul,
Evêque vicaire de l'Archidiocèse Orthodoxe
Roumain d'Europe Occidentale
† Sofian Brașoveanul,
Evêque vicaire de l'Archidiocèse Orthodoxe
Roumains d'Allemagne, Autriche et Luxembourg
† Damaschin Dorneanul,
Evêque vicaire de l'Archidiocèse
de Suceava et Rădăuţi
† Emilian Crișanul,
Evêque vicaire de l'Archidiocèse d'Arad
† Timotei Sătmăreanul,
Evêque-vicaire du Diocese de Maramureș et Sătmar
† Atanasie de Bogdania,
Evêque-vicaire du Diocese Orthodoxe Roumain d'Italie
† Teofil de Iberia,
Evêque-vicaire du Diocese de Spain and Portugal
[1] Pavel Florenski. Le pilier et le fondement de la vérité. Essai sur une théodicée orthodoxe en douze lettres, (en roumain par Emil Iordache, Rev. Iulian Friptu et Rev. Dimitrie Popescu, Etude introductive de diacre Ioan I. Ică jr.) Iaşi : Maison d'édition Polirom, 1999, p. 12
[2] St. Jean Damascène. Les trois traités contre les iconoclastes (I, 16) (traduction du grec ancien, introduction et notes du Rev. Dumitru Fecioru) Bucarest: Maison d'édition de la Bible et de la Mission orthodoxe, 2016, p. 65-66.
[3] Rev. Sorin Selaru (Coordinateur). Les décisions dogmatiques des sept conciles œcuméniques. Bucarest: Maison d'édition Basilica, 2018, p. 553.
[4] St. Theodore le Studite. Refutatio peom. Iconom., P.G. 99, col. 456, apud Rev. Dumitru Stăniloae. Christologie et iconologie dans la dispute des VIIIe et IXe siècles, dans L’enseignement sur les icônes saintes, reflétés dans la théologie orthodoxe roumaine. Études et articles (I). Bucarest: Maison d'édition Basilica 2017, p. 244
[5] St. Maximus le Confesseur. Du même pour Jean le Cubiculaire. Lettre de recommandation (44), dans Écrits et épîtres christologiques et spirituels (traduction du grec ancien, introduction et notes du prof. Dumitru Staniloae) Bucarest: Maison d'édition de la Bible et de la mission orthodoxe, 2012, p. 261
[6] St. Jean Damascene. op.cit. (I, 17), p. 68.
[7] Theodore le Studite, En défense des icônes sacrées. Le dossier d'une résistance théologique, Antirettic III (14) (étude introductive et traduction par diacre. Ioan I. Ică jr) Sibiu: Maison d'édition Deisis, page 291.
[8] Giovanni Sartori. Homo videns. Imbécilisation par la télévision et la post-pensée (traduction de l’italien par Mihai Elin) Bucarest: Maison d'édition Humanitas, 2005, p.
[9] Ibidem, p. 25, 54, 66.
[10] Sorin Dumitrescu. Nous et l’icone (I). 31 + 1 discours pour apprendre sur l’icone. Maison d’édition Anastasia 2010, p. 59: "Une icône dont la similitude ne renvoie pas au prototype, mais à elle-même est une idole et sa vénération devient automatiquement blasphématoire."
[11] Paul Evdokimov. L'art de l'icône - une théologie de la beauté (le recueil "Art et religion" 1), traduit par Grigore Moga et Petru Moga. Bucarest: Maison d’éditions Meridiane, 1993, p. 155.